Le Blog de Mana

En ce lumineux mois de novembre, je redécouvre le Palais d'été, très proche de Beihang et de Yuanmingyuan. Créé en 1750, détruit en grande partie en 1860 puis en 1900 lors de l'insurrection des Boxers, Yiheyuan était un lieu de repos et de détente pour la famille impériale. Il constituait également un refuge idéal  pour fuir les fortes chaleurs de la capitale. Son paysage naturel composé de collines et de plans d'eau auquel ont été ajoutés palais, temples et pavillons, constitue en effet une oasis de fraîcheur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La grande majorité des bâtiments est adossée à la Colline de la Longévité, au sud, et offre ainsi de somptueux points de vue sur le lac.

 

 

 

 

 

 

 

 

La pagode octogonale, appelée Tour de la Fragrance de Bouddha, est au centre des édifices de la colline sud. 3 étages, 41 mètres de hauteur et un toit recouvert d'une grande variété de tuiles vernissées en font le symbole du Palais d'été.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Changlang, le Long Corridor, d'une longueur de 728 m, fut construit sur ordre de l'empereur Qianlong ; ceci afin de protéger sa mère des intempéries lors de ses promenades le long du lac. Cette superbe galerie longe le plan d'eau sur toute la longueur du côté sud et débouche sur le Bateau de Marbre de l'impératrice Cixi.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les avant-toits et les plafonds sont décorés de plus de 10 000 peintures. Elles racontent histoires et légendes chinoises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bateau de marbre fut construit en 1755 sur ordre de Cixi ; elle y prenait le thé. Cet imposant édifice de facture occidentale fait 36 m de long et devait symboliser la solidité de la  dynastie Qing,  solide comme le roc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pagode bouddhiste de style tibétain a été édifiée sous le règne de Qianlong (1736-1795). Détruite en 1860 (en même temps que l'ancien Palais d'été), elle a été reconstruite en 1980.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les arêtes des toits sont richement décorées de "guilongzi", ceux-là mêmes que j'ai rapportés en France lors de notre visite à l'usine de céramique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis le sommet de la colline, la vue sur le lac est très plaisante. On aperçoit, en bas sur la photo de droite, le bateau de marbre.

 

 

Je suis tombée tout à fait par hasard sur ce petit pavillon avec une splendide imposte qui a conservé ses couleurs d'origine .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rue Suzhou est une copie des paysages d'eau du sud de la Chine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac Kunming a été utilisé pendant plus de 3 000 ans comme réserve d'eau pour l'irrigation.  Guo Shoujing, célèbre scientifique du XIIIe siècle, en a fait un réservoir pour répondre aux besoins en eau de la capitale. Il servit également de voie de transport pour les céréales. Un petit mémorial est d'ailleurs consacré à cet ingénieur hors pair sur les bords de Houhai, en plein coeur de Pékin.

Ce superbe pont à 17 arches permet de relier la digue orientale à l'île méridionale du lac.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce 1er décembre, la glace a commencé à recouvrir la surface du lac. Aussi pédalos et bateaux qui séduisent de nombreux Chinois en été, sont-ils  sagement arrimés sur les bords. On se livre à d'autres activités comme le chant ou le lancer de cerfs-volants.

 

 

 

 

 

 

 

 

La digue occidentale, quant à elle, a été copiée sur le modèle de celle du Lac de l'Ouest à Hangzhou.  6 magnifiques ponts la ponctuent sur toute sa longueur, tous bâtis dans un style unique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs d'entre eux sont surmontés d'un pavillon richement décoré. Papy se trouve sur le Pont miroir, nom emprunté à un poème de Li Bai (701/762), immense poète de la dynastie Tang.

 

 

 

 

 

 

 

 

A gauche, ci-dessus, le pont des Poèmes pastoraux, appellation issue de l'un des premiers ouvrages de chants traditionnels édité dans la Chine ancienne et dont les textes décrivaient la vie des paysans ; ceci afin de prouver l'attention particulière portée par les empereurs à l'agriculture. A droite, le pont de la Ceinture de Jade ; nom dû au fait que ce pont bâti en marbre gris et blanc, haut et étroit fait penser à une ceinture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les jardins ont pris des teintes hivernales mais restent très plaisants.

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis la rive occidentale, sur le chemin du retour, nous apercevons, à gauche du bateau de marbre, le hangar à bateaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Yiheyuan reste un emplacement très apprécié des Pékinois. Quel que soit le temps, les visiteurs sont ici toujours très nombreux. Les tours operators incluent systématiquement, lors de leur passage à Pékin, la visite du Palais d'été. Mais la superficie est telle que nous ne sommes jamais réellement gênés par la foule, surtout si l'on s'éloigne un peu de la colline sud. Je reviendrai au printemps et vous ferai découvrir Yiheyuan noyé dans la verdure et les lilas.

 

Un vent très piquant souffle sur Pékin en cette mi-novembre. Nous bénéficions de ce fait d'un ciel bleu extraordinaire et d'un grand ensoleillement. J'ai donc pris mon vélo, traversé les jardins de Qinghua jusqu'à l'ancien palais d'été qui se trouve à la porte ouest de l'Université. Cet ancien palais impérial fut édifié au XVIIe et début du XVIIIe siècle et servait de résidence aux empereurs de la dynastie Qing. Mais on y traitait aussi les affaires courantes. La Cité Interdite était réservée aux cérémonies strictement formelles. Son nom populaire en Chine est "le jardin des jardins" en référence à la vaste collection d'aménagements paysagers qu'il comportait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les pavillons et jardins avec fontaines,  jeux d'eau avaient valu à cet endroit le surnom de Versailles chinois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce milieu d'automne, les innombrables saules pleureurs ont pris des teintes très douces et le bruissement des ramures légères produit un son très apaisant dans le silence de cet immense parc bien souvent déserté au profit de son voisin, le nouveau Palais d'été.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors de la seconde guerre de l'opium, en 1860, les jardins impériaux et le palais, merveilles de l'art chinois, ont été saccagés et pillés par les troupes britanniques et françaises.  Il n'en reste aujourd'hui que cet amas de ruines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici ce qu'il reste du palais de style européen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci était une fontaine horlogère. L'eau sortait par la bouche de 12 têtes d'animaux en bronze représentant les signes du zodiaque chinois.  Deux de ces têtes, on s'en souviendra, ont d'ailleurs créé une polémique en France, en 2009, lors de la vente aux enchères de la collection Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des experts ont tenté de reconstituer cette fontaine sous forme d'hologramme. Le résultat permet d'imaginer la splendeur perdue de ce site.

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'époque de sa splendeur, Yuanmingyuan comptait plus de deux cents ponts. Tous ont été détruits en 1860. Depuis lors un grand nombre a été reconstruit mais celui-ci est resté en l'état pour exemple.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce labyrinthe a été reconstruit en 1987. Au cours de la nuit de la mi-automne, l'empereur s'asseyait dans le pavillon rond. Les odalisques couraient dans les allées munies de lanternes de soie jaune en forme de lotus. La première arrivée avait la chance d'obtenir une récompense de l'empereur.

 

 

 

Fuhai est le point d'eau le plus important du Yuanmingyuan ; chacun de ses quatre côtés mesure entre 500 et 600 m.

 

 

 

 

 

 

 

 

Par temps clair, la vue sur les montagnes de l'ouest est magnifique. Des courses de bateaux y avaient lieu lors de la fête des bateaux-dragons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En automne, le lac est nettoyé de tous débris végétaux. Aucune machine n'est utilisée, tout se fait manuellement avec rateaux, pelles, épuisettes et brouettes. Même la barque est actionnée à la rame.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au centre du lac, un îlot sur lequel avait été édifié un pavillon où l'empereur Qianlong aimait se retirer pour écrire des poèmes. Ce dessin d'époque donne une idée de sa splendeur. Il n'en reste aujourd'hui pas grand-chose.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ancien palais d'été est encore considéré de nos jours comme le symbole de l'agression étrangère en Chine et de l'humiliation subie par les Chinois, ce que ne manquent pas de rappeler les panneaux d'information et la documentation fournie à l'entrée.

Voici venu notre troisième jour de randonnée dans la vallée de Shuzheng qui est, en fait, la route principale conduisant de l'entrée du parc aux chutes de Nuorilang, soit 14 km. Elle se situe à une altitude de 1 900 m et offre également des sites d'une grande beauté.

A commencer par le lac du rhinocéros, second lac en importance avec ses 2 km de longueur. Ses eaux sont d'un bleu profond. Lorsque nous l'avons longé, l'après-midi était déjà fort avancé et la lumière déclinait.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur ses rives, des moulins à prière rappellent que la religion fait partie intégrante du quotidien des Tibétains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac du tigre ainsi nommé car la forêt dense qui le surplombe prend à l'automne des teintes qui rappellent le pelage de l'animal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Mais l'on dit aussi que ses chutes rugissent comme un tigre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En chemin, nous apercevons l'un des neuf villages, Shuzheng. Les maisons sont construites de façon traditionnelle : bois, pierre et terre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous dirigeons ensuite vers le lac aux roseaux ; en chemin, nous longeons une succession de plans d'eau, de cascades aériennes, de bassins d'eau turquoise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La légende raconte qu'un garçon très amoureux offrit un miroir à sa belle. Elle le brisa et les débris éparpillés par le vent devinrent les 114 lacs lumineux de Jiuzhaigou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons au  lac aux roseaux. Sa surface en est entièrement recouverte et l'on parvient difficilement à deviner la présence de l'eau sous ce fouillis végétal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac des bonsaïs est un curieux endroit. Cyprès, pins, rhododendrons, saules ont poussé sur ce lac recouvert de dépôts de boue provenant des pentes montagneuses. Le résultat est cette collection de bonsaïs poussant juste au-dessus de l'eau.

 

 

 

 

 

 

Un agent d'entretien dort profondément dans la quiétude de ce décor magique. Nous quittons ce véritable paradis sur terre, gorgés d'air pur et de lumière.

 

Jiuzhaigou (les 9 villages de la vallée) doit son nom aux 9 villages tibétains habités depuis des siècles et dispersés dans toute la réserve. Leurs habitants sont les descendants des soldats en poste dans la région sous la dynastie tibétaine Tubo. Le clan des Tubo, 617-838, originaire du centre du Tibet actuel, avait soumis les autres populations du plateau. Ce royaume s'est désintégré en 838 suite à des insurrections d'esclaves.

La vallée Zechawa couvre la partie sud-est du parc et constitue la partie gauche du Y formé par l'intersection des 3 vallées. Elle s'étend à peu près sur la même longueur que la vallée Rize, 18 km. Son altitude la plus élevée est au niveau du lac long à 3 150 m.

Nous avons donc démarré notre randonnée au niveau de ce lac.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac long est le point d'eau le plus important du site. Il approvisionne en eau tous les autres lacs de Jiuzhaigou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Situé à une altitude de 3 101 m, il a une profondeur de 89 m et une longueur de 4 km 4.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est cerné par de très hauts pics enneigés. Nous avons admiré, dans ce secteur uniquement, une variété d'arbres aux troncs rouge orangé et de la mousse espagnole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En descendant vers le lac aux 5 couleurs, ces drapeaux de prière flottaient joliment dans la brise matinale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'étang aux 5 couleurs est le plus petit des plans d'eau mais le plus spectaculaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En dépit de ses dimensions modestes, il offre un éventail de couleurs extrêmement riche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ses eaux comptent parmi les plus translucides de la région. Comme il est peu profond, on peut admirer les paysages aquatiques formés par les bois morts qui jonchent le fond.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour assurer une protection maximale du site, des pontons de bambou ont été aménagés et sont habilement dissimulés dans la végétation. Tout est d'une propreté remarquable : les touristes respectent cet environnement privilégié et des armées discrètes d'employés parcourent le parc en tous sens en quête du moindre papier ou bouteille de plastique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les arbres ont été préservés au maximum à l'exemple de la photo de droite.

 Lassés de la pollution persistante qui recouvre Pékin d'un brouillard épais, nous décidons en ce mois d'octobre, de fuir cette atmosphère déprimante pour un paradis de fraîcheur à deux heures et demie de la capitale. Nous atterrissons à 3 500 m d'altitude dans un petit aéroport de montagne dans lequel nous croisons un grand nombre de tibétains en costume local. Jiuzhaigou est en effet situé au nord du Sichuan dans la province tibétaine d'Aba. C'est un lieu protégé classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Réserve naturelle, Jiuzhaigou a la forme d'un Y constitué par les 3 principales vallées du site, celles où les visiteurs sont autorisés à randonner. Nous avons commencé par  la vallée de  Rize, 18 kilomètres de long, partie droite du Y. Un système d'autocars roulant au gaz nous dépose au point le plus haut, 3 200 m, où nous démarrons notre marche. Nous sommes passés successivement par les endroits décrits ci-après.

 

Tout d'abord, la forêt primitive. C'est une forêt naturelle qui n'a jamais été exploitée ou influencée par l'homme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ces zones dont donc de plus en plus rares dans le monde et couvrent de très faibles superficies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le froid est très vif à cette altitude et le gel recouvre les pontons de bois que nous devons suivre impérativement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Selon l'orientation, les brumes ne sont pas encore totalement dissipées.

 

Les premières teintes automnales offrent des points de vue grandioses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A la sortie de la forêt primitive, le soleil est déjà bien haut et une superbe journée s'annonce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac aux herbes est le premier lac rencontré à  2 910 m au-dessus du niveau de la mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La majeure partie du lac est très marécageuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Long et étroit, il s'étend sur un kilomètre et demi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme son nom l'indique, il est recouvert d'herbes et des fleurs  s'épanouissent à sa surface.

 

 

 

 

 

 

 

 

De nombreux oiseaux ont élu domicile sur ses rives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces couleurs extraordinaires, telles que vous les voyez sur les photos, sont bien réelles. Il n'y a pas de mot pour décrire leur variété, cela va du bleu ciel au turquoise en passant par le vert avec une infinité de nuances.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac aux cygnes  est à 2 900 m d'altitude et a une longueur de 2,3 km.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il tient son nom au fait que les cygnes ont coutume de se poser à cet endroit, pour une courte pause, au cours de leur migration.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est, lui aussi, recouvert d'herbes par endroits. La vallée, ciselée dans les paysages d'altitude, est ici très étroite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac de l'arc de bambou est un lac peu profond : 6 m.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Véritable miroir naturel, les eaux paisibles du lac reflètent les courbes des montagnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zhang Yimou est venu tourner ici l'une des scènes clés de son film "Hero".

 

 

 

 

 

 

 

 

 Quelque 200 variétés d'algues  peuplent les profondeurs et viennent colorer les eaux cristallines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chutes du lac de l'arc de bambou ne sont pas très hautes mais s'étalent en longueur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac du panda est à 2 600 m d'altitude et a une profondeur de 14 mètres.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il doit son nom au fait que des pandas vivent autour du lac.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Seule une variété spéciale de carpes peut survivre dans ces eaux très froides.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les eaux  ont  des couleurs très changeantes aux différentes heures de la journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac du Panda a, lui aussi, ses chutes mais elles sont peu impressionnantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac multicolore ou la beauté à l'état pur. Cela se passe de commentaires !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur les bois morts se déposent  des mousses lesquelles favorisent ces ravissants jardins flottants .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chutes du banc de perles forment un rideau d'une largeur de 112 m. L'eau traverse tout d'abord des moraines et s'élance d'un banc calcaire en pente pour se vider 28 m plus bas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe à Jiuzhaigou 17 groupes de cascades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac miroir n'a pas tenu ses promesses : comme son nom l'indique, sur ses eaux se reflètent les paysages alentour mais un coup de vent soudain a ridé la surface de l'eau et a empêché toute réflection. Le temps est assez variable dans cette vallée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chutes de Nuorilang (nom tibétain désignant la grandeur d'un dieu masculin) larges de 270 m et hautes de 24,5 m sont considérées comme le symbole de Jiuzhaigou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En hiver, elles se transforment en sculptures de glace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jiuzhaigou est ouvert depuis 1984. Sur 720 km2 d'espace protégé, 140 km2 sont ouverts au public C'est ici que se déroule l'éco-marathon. L'endroit est reculé mais cela ne l'empêche pas de faire partie des destinations touristiques les plus courues des Chinois. Nous n'avons d'ailleurs croisé que très peu d'Occidentaux.

 

 2013 restera dans les annales pékinoises pour ses pics de pollution jamais atteints jusque là. Nous avons vu des petits matins tenter de se lever en vain ; il faisait nuit en plein jour et nous ne pouvions apercevoir l'immeuble voisin pourtant très proche. Nous avons donc profité de quelques jours de vacances pour fuir la capitale et voir ailleurs ce qu'il en était. Qingdao nous a paru un bon choix du fait de sa proximité (relative) et de son statut de station balnéaire avec un passé historique intéressant. Située dans le Shandong, à quelque 600 kilomètres de Pékin, Qingdao a été choisie lors des JO de 2008 pour accueillir les jeux nautiques. Mais elle doit également sa renommée à la bière du même nom.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A notre descente d'avion, nous avons emprunté une navette censée nous rapprocher de l'hôtel qui n'est ni plus ni moins que l'ancienne résidence du gouverneur allemand. Mais la distance restante, à faire à pied, était tout sauf courte surtout lorsque l'on est équipé de valises à roulettes et qu'il faut atteindre l'hôtel, tout là-haut, sur la colline ! Nous avions bien repéré la masse imposante de ce gros château bavarois mais l'exubérance des feuillages nous empêchait de nous diriger de façon sûre. C'est donc accompagnés, dans un premier temps, d'un couple et son petit chien puis ensuite d'une ancienne employée de l'hôtel que nous avons franchi sous les yeux ébahis du gardien  les grilles imposantes de la demeure. Certes dans ce genre d'endroit, il est plus courant de voir entrer limousines et voitures avec chauffeur que clients à pied traînant leurs bagages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous sommes cernés par la verdure ! Cela nous change de la poussière pékinoise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qingdao a été fondée en 1903 par les colons allemands. La présence de missionnaires allemands dans la région et le meurtre de deux d'entre eux en 1897 fut le prétexte invoqué pour l'établissement d'une concession à bail de 99 ans, accordée par l'Empire chinois en 1898. Occupée par les Japonais en 1914, la ville retourne à la République de Chine en 1922. L'empreinte germanique est encore bien visible à commencer par l'immense silhouette de la brasserie Qingdao à l'entrée de la ville. De nombreuses maisons de style bavarois, plutôt bien conservées, sont concentrées dans un quartier de collines verdoyantes en bord de mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les avenues sont larges, abondamment fleuries et bordées d'arbres des deux côtés. Beaucoup de platanes, "l'arbre des Français" comme on les appelle ici. Toute cette verdure procure une ombre très appréciable et donne à la ville une allure très particulière, à la fois européenne et asiatique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Construite  en 1908 par un architecte allemand, Kurt Rothkegel,  l'église luthérienne de Qingdao est un magnifique exemple d'architecture occidentale de l'époque, style château médiéval. Située sur une terrasse avec large vue sur la mer Jaune, son toit est en céramique rouge, la tour qui abrite le clocher est verte et les murs jaunes sont agrémentés de motifs en granit. Sa capacité d'accueil est de 1000 personnes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vestiges de l'occupation allemande abondent dans ce quartier en plaies et bosses qui domine la mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les maisons sont généralement bien entretenues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La petite cage accrochée à l'arbre rappelle que nous sommes bel et bien en Chine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ancien hôtel de la plage dont chaque chambre fait face à la mer est devenu un bâtiment administratif depuis 1938.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La photo de droite représente la demeure d'un architecte qui fut célèbre en son temps. Elle est en excellent état de conservation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'ancienne école de garçons édifiée en 1902 comporte quelques éléments architecturaux chinois. Du fait de sa petite superficie, le bâtiment n'offrait que 6 classes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La Place du 4 mai est probablement le lieu le plus touristique de Qingdao. Située en bord de mer, avec le quartier financier en arrière-plan, elle jouit d'une animation constante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes les activités s'y pratiquent : danse hip-hop, cerf-volant et voiturette électrique pour les plus jeunes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous ce chapiteau blanc, ont lieu tous les matins des concerts. Les Chinois s'y retrouvent également pour chanter ensemble.

 

Les fruits de mer abondent ici et l'on peut en manger partout et à bon marché. Après avoir déjeuné dans un troquet local de succulentes crevettes épicées, nous nous dirigeons vers l'église catholique Saint-Michel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint-Michel est la cathédrale est la plus haute d'Extrême-Orient et sur son parvis, on peut y voir, la plus grande concentration de mariés au mètre carré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un commerçant astucieux a établi, face au parvis, un immense restaurant où l'on peut célébrer plusieurs mariages en même temps. Cacophonie des bruits et des odeurs, décor kitch, décibels garantis, tous les ingrédients sont réunis pour fêter l'événement comme il se doit, à la mode chinoise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 A Qingdao, tout comme à Pékin, on se retrouve à l'ombre d'un grand arbre pour jouer au mahjong.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En déambulant dans les rues de la ville, nous sommes tombés sur la devanture originale et fort réussie d'un petit bar.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La distraction favorite des Chinois est le ramassage des moules. Cette longue jetée qui conduit à un pavillon chinois est le principal symbole de la ville. On le retrouve d'ailleurs, en médaillon, sur les bouteilles et canettes de bière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La mer est souvent polluée par les algues vertes, résultat des énormes rejets des ménages et des industries.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les plages sont très bien entretenues et les coins sauvages magnifiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Toute la côte sud a été aménagée en sentier piétionnier et il est possible de longer le bord de mer à l'ombre des pins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et revoici les algues vertes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des espaces ont été aménagés pour pique-niquer et se reposer. Des agents d'entretien passent régulièrement pour ramasser les déchets "oubliés".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Qingdao possède aussi son temple bouddhiste, Zhanshan. Il est situé en hauteur, au bord de la mer et sa stupa domine fièrement l'ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'endroit est particulièrement calme et apaisant. Un nombre incroyable de chats y a élu domicile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici ce sont les poissons d'or qui foisonnent et pour cause : les touristes les nourrissent en abondance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Et voici le manoir, ancienne résidence du gouverneur allemand. Ce château bavarois avec escaliers en spirales, boiseries sombres en abondance et plafonds voûtés, a été transformé en musée. Il possède 30 pièces et une immense verrière. L'essentiel des matériaux utilisés provient d'Europe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mao y a séjourné à plusieurs reprises et appréciait particulièrement le charme et le calme de l'endroit ce qui explique que cette construction ait été épargnée pendant la Révolution Culturelle. D'autres personnalités ont également profité de l'endroit : Zhou Enlai, Deng Xiaoping, le prince Norodom Sihanouk...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le côté ouest, le dragon de pierre bâti sur l'avancée du toit indique la direction de l'Allemagne.

 Sur le côté sud, la terrasse du restaurant permet de prendre ses repas tout en ayant une superbe vue sur la mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Sur le côté est, on peut distinguer la verrière, détail architectural très en vogue au début du XXe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la face nord, un clocheton qui n'est pas sans rappeler la forme d'un casque prussien.

 

Qingdao nous a laissé un charmant souvenir à la fois bienfaisant du fait de son climat doux et exotique par son architecture unique en Chine.

Au cours du mois de juin 2012, nous avions décidé, avec un groupe d'amies et randonneuses, de partir à la découverte de la Passe de Jiankou. Les passes étaient des points stratégiques défensifs. Jiankou est une portion de muraille érigée essentiellement sous les Ming, XVe siècle,  réputée pour être la plus dangereuse : particulièrement abrupte et non restaurée, elle est interdite au public. Il est cependant possible de l'approcher, sans trop de risques,  jusqu'au niveau de la première tour de guet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes parties de ce petit village blotti au pied de la montagne et avions pour cible la tour encore intacte, ou presque, que l'on aperçoit tout au sommet, sur les photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces tours de guet qui jalonnent la Grande Muraille, furent construites sous les Ming  à l'initiative d'un célèbre général, Qi Jiguang. Ces constructions à deux ou 3 étages étaient érigées tous les 100 mètres ; des soldats y habitaient et on entreposait armes et munitions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la photo de droite, la section la plus terrible de Jiankou : les à-pics sont vertigineux, les marches sont depuis bien longtemps effondrées, le sol n'est qu'amoncellement de pierres, le chemin ne permet qu'à une seule personne d'avancer. Ce n'est plus de la marche mais de l'escalade périlleuse. Voilà qui explique l'accès interdit.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour notre part, nous n'avons jamais atteint la tour de guet ciblée.... Après une montée éreintante, nous nous sommes retrouvées face à un mur de roches qui bouchait tout l'horizon et nous n'avions plus aucune idée de l'endroit où nous étions. Nous sommes donc redescendues, prudence oblige. En cours de route, deux randonneurs chinois croisés au milieu de nulle part, nous ont indiqué le chemin. Mais il était déjà tard pour s'aventurer à nouveau et c'est très déçues que nous sommes rentrées à Pékin après une journée  très physique.

 

Aussi, de retour à Pékin, en ce mois de novembre, j'ai décidé de tester à nouveau cette randonnée mais, cette fois-ci, avec les Beijing Hikers.  Revoici donc cette fameuse passe avec de la neige,  côté nord, qui rendait l'ascension encore plus délicate. Nous n'étions que 9 à tenter l'expérience.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici enfin la fameuse tour de guet que nous n'avions pas trouvée en juin. Les escaliers de pierre effondrés, ont été remplacés par une échelle "locale".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant que des centaines de touristes piétinent à Mutianyu, tout près d'ici, nous profitons de la magie des lieux et des derniers rayons de soleil d'un mois de novembre particulièrement clément.

 

 

 A une dizaine de kilomètres de Danxia, une vallée ignorée des touristes mérite pourtant le détour. Ici, ce ne sont plus les couleurs qui constituent la particularité de cet endroit mais ces étranges formations rocheuses sculptées par le vent et la pluie. La couleur de la roche est plutôt uniforme. Le paysage est beaucoup plus accidenté et le vent s'engouffre avec force dans ces corridors minéraux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ici aussi des noms ont été attribués. Vous avez donc, ci-dessus, cela paraît évident,  le "château".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n'avons croisé absolument personne. Cet endroit est vraiment en marge de toute ville ou village. Pour tout accompagnement, le seul bruit du vent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les deux colonnes au premier plan sont censées représenter une impératrice dont j'ai oublié le nom mais je n'ai pas réussi à la voir. En arrière-plan, son palais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre guide chamelier nous a menés vers une vallée secrète dont la particularité est la difficulté de son accès. Lui-même l'a découverte en cherchant un chameau égaré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons escaladé des sentiers recouverts de poussière de roche sur lesquels il était difficile d'avoir prise. Certains d'entre nous ont d'ailleurs renoncé à poursuivre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin du retour, nous nous sommes approchés de ces fours de brique datant de l'époque du Grand bond en avant. Mini-hauts fourneaux ruraux qui n'auront fourni qu'un acier de mauvaise qualité absolument inutilisable.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette coupe transversale, ci-dessous, permet d'en voir l'intérieur. De bien tristes vestiges qui nous ont rappelé le travail harassant des Chinois pour alimenter ces mini-hauts fourneaux.

 

 Longtemps ignorée des touristes car éloignée des circuits connus, cette vallée extraordinaire du Gansu commence maintenant à attirer les foules. Le site des montagnes colorées, appelé Danxia ("dan" signifie rouge foncé et "xia" coucher de soleil) se trouve à 3 heures de route de Jiayuguan. Nous longeons des champs de maïs à l'infini avec toujours en arrière-plan les montagnes aux sommets enneigés. Le soleil est au rendez-vous et Yanjing qui soigne son teint se déguise en apiculteur !

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous marchons plus de 4 heures dans ce site fabuleux où tout a été aménagé pour faciliter le confort des visiteurs. Les parties sauvages existent encore mais il faut s'enfoncer assez loin dans les corridors rocheux pour les découvrir. C'est ce que nous allons faire, guidés par un chamelier de métier, qui connaît tous les recoins du secteur et nous sert de guide loin des cohortes bruyantes de touristes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes enveloppés par le silence et pouvons profiter pleinement de la beauté des lieux. Ces couleurs extraordinaires provenant de minéraux varient d'une colline à l'autre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Des noms ont été attribués à certaines formations rocheuses selon ce que l'imagination de chacun peut y voir.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au milieu de nulle part, une cabane à l'abandon ! Vestiges d'un film qui a été tourné par Zhang Yi Mou mais nous ignorons lequel ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces incroyables  paysages se sont formés naturellement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il s'agit en fait de différentes couches de sédiments, aux couleurs de l'arc-en-ciel, qui se sont superposées pendant des millions d'années pour former ce spectacle hallucinant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pluie et le vent ont ensuite façonné ces collines. Mais nul n'a pu nous expliquer pourquoi ce phénomène étrange est resté concentré sur cette seule partie du Gansu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 De très près, ces collines ressemblent à des strates de boue sèche accumulées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour vers l'entrée du site, les touristes sont massés au sommet des belvédères conçus pour embrasser la plus grande partie de la vallée. Les voitures sont malheureusement autorisées à rouler dans ce magnifique décor et très vite l'endroit va perdre son charme naturel si rien n'est fait pour le protéger. Les Chinois ne traversent que motorisés, s'arrêtent le temps d'une photo ou d'une pause pique-nique, et repartent en oubliant leurs déchets.

 

 

 

 

 

 

 

 

Des couleurs stupéfiantes qui varient d'intensité au gré des apparitions du soleil  ou des nuages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous avons joué aux "alpinistes", Beijing Hikers obligent, pour profiter pleinement de  la beauté du site et du beau temps qui nous a permis d'apprécier au maximum ce magnifique endroit. Les touristes ne se rendent quasiment pas dans cette partie où nul aménagement n'a été conçu pour faciliter l'escalade et c'est tant mieux pour nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La végétation est rare, voire inexistante sur la plupart des collines. Seuls quelques épineux ont réussi à s'acclimater sur cette terre desséchée par le vent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Après un dernier regard, nous reprenons la route où le maïs est mis à sécher sur les bas-côtés. D'immenses tapis jaunes s'étalent partout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Avant de rejoindre le deuxième site extraordinaire du Gansu, la forteresse de Jiayuguan, nous traversons encore et encore du désert. En bord de route, l'une des plus anciennes tour de feu de la Grande Muraille. Elle a beaucoup été érodée par le vent mais se tient encore très dignement. Sur cette terre complètement desséchée, nous découvrons, stupéfaits, un joli petit melon... qui ne paraît nullement souffrir du manque d'eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous pique-niquons à l'abri du vent derrière une construction à moitié effrondrée recouverte de slogans révolutionnaires. Les aires de pique-nique à la française ne sont pas légion dans cette partie du monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons en milieu d'après-midi à Jiayuguan, ville nouvelle très prospère surgie des sables. Mais le but de notre voyage est la citadelle, petite merveille de terre et de torchis.

 

Nous l'abordons par un lac alimenté par la fonte des neiges des monts Qilian.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La construction de la citadelle de Jiayuguan débuta en 1372. Elle constitue l'extrêmité occidentale de la Grande Muraille. Elle est reconnue comme étant le mieux préservé et le plus beau de tous les ouvrages militaires bâtis sur les cols de la Muraille et servait à défendre un passage clef de l'ancienne Route de la Soie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La porte d'accès principale se situe à l'est, la voici vue de l'intérieur, puis de l'extérieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'architecture est d'un  grand raffinement. Les avant-toits sont incurvés vers le haut et l'environnement est magnifique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet adorable petit théâtre a été reconstruit en 1792 sous Qianlong et représente les 8 immortels sur le mur de fond et les 8 diagrammes au plafond.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 De tous côtés, la vue sur l'immensité du désert de Gobi et les sommets enneigés des Heishan (montagnes rocheuses noires) est superbe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous ne nous lassons pas d'admirer cette majestueuse forteresse de bois qui se détache sur le ciel très bleu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous la dynastie Qing, la citadelle était utilisée comme poste de contrôle de l'entrée des voyageurs et des marchandises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout près de Jiayuguan, un pan de muraille datant de la période Han a été restauré. Nous l'escaladons jusqu'à la tour la plus haute pour avoir une vue d'ensemble. Il fait un temps magnifique avec des températures très agréables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pour Papy et le reste du groupe, c'est la fin du voyage. Il doit rentrer à Pékin. Je continue l'aventure avec Lisa, une jeune australienne de Melbourne, et quelques Allemands qui nous rejoignent à Jiayuguan.