La Grande Muraille à Jingshanling
Après 3 mois passés en France, nous voici de retour à Pékin. Arrivée le lundi matin, dès mercredi, 7 heures, je partais en direction du Nord, pour arpenter la muraille à Jingshanling. Ici, les montées et les descentes sont très abruptes et les escaliers vertigineux. Un important tronçon était fermé depuis longtemps pour cause de restauration. Il vient de rouvrir. Voici un petit aperçu du secteur :
Les ouvriers qui ont participé à la construction de cette portion de muraille étaient tous issus d'un village appelé "Jingshan" ; "ling" signifie "chaîne de montagnes" :voilà pour l'explication du nom.
Sujette au vertige, j'ai malgré tout un peu hésité avant d'escalader ! Qu'auriez-vous fait à ma place ?
Arrivée au sommet, voilà ce que ça donne ! J'étais fière de moi. La suite devenait une partie de plaisir bien qu'en très mauvais état : les pierres sont descellées un peu partout et les herbes folles, les épineux et les fleurs sauvages ont pris possession du chemin.
Dattes chinoises
C'est la période des dattes chinoises. Elles sont minuscules (de la taille d'une olive) mais le goût est vraiment celui de la datte.
Sur la rambarde, nous avons vu de nombreuses inscriptions. Des noms et des dates sont inscrits dans la pierre mais en grande partie effacés par l'usure du temps. En voici l'explication : la cuisson des briques de la Grande Muraille exigeait beaucoup d'attention. Leur taille et leur qualité devaient répondre à des normes très strictes. En conséquence, les noms des fabricants et la date de cuisson étaient gravés sur sur ces briques. S'il y avait un problème, on pouvait très facilement trouver sa provenance.
Les fleurs, malgré la sécheresse, poussent à profusion et sont d'une grande variété. D'où tirent-elles leurs ressources ?
Et bien sûr, quelques petites bestioles : un millepattes, un genre de scarabée et... une mante religieuse.
Un dernier regard, en se retournant, après cette merveilleuse balade de 13 kilomètres, en pleine nature, en ces lieux chargés d'histoire.