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Le Blog de Mana
31 octobre 2011

Après l'inondation....

Le manque d'eau est crucial en Chine du fait du développement rapide de cet immense pays et de la sécheresse de certaines régions. Et pourtant, saviez-vous qu'autrefois la rivière qui passait sous le pont Marco Polo a débordé à plusieurs reprises causant d'énormes dégâts. Aujourd'hui, on se promène à pied dans le lit du cours d'eau évaporé. Les exemples de ce genre sont nombreux et prouvent que la Chine a eu de l'eau en quantité mais c'était un autre temps.

J'ai fait une randonnée dans un secteur très sauvage et rocailleux, au nord-ouest de Pékin. Il y a 10 ans encore, coulait une jolie rivière qui a un jour provoqué une énorme inondation et détruit sur son passage la carrière et les maisons du petit village installés sur ses rives. Il n'en reste aujourd'hui que ruines et un vieil homme accompagné de son chien. Tous les habitants ont fui pour aller chercher du travail ailleurs, l'exploitation de la carrière ayant été réduite à néant.

 

Pour atteindre cette vallée oubliée, il a d'abord fallu se frayer un chemin dans les éboulis et escalader une montagne. Nous sommes partis d'un charmant petit village où les plaqueminiers étaient chargés de kakis. Les maisons avec ce curieux pignon sont de style Ming, les courges poussent sur les toits et dégringolent sur les murs ; décoration originale et tout à fait charmante.

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Le but était dans un 1er temps d'atteindre le sommet où veillent les tours de garde d'une partie de la Grande Muraille.

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Nous avons traversé alternativement des zones d'ombre et  longé des versants ensoleillés. Les arbres fruitiers abondaient, les plantes épineuses aussi qui ont trouvé sur ces sols ingrats leur emplacement de prédilection.

 

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 Nous avons traversé des vallées très différentes, verdoyantes ou rocailleuses.

 

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 Ces minuscules pommes sont cueillies pour être ensuite légèrement cuites et enrobées de caramel. Elles se vendent partout à Pékin sur des baguettes de bois ; chaudes, en hiver, c'est un régal. On les appelle les Tanghulu.

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 Dans cette vallée perdue, à 2 heures à pied du premier village digne de ce nom, vivent quelques paysans. Nous avons croisé des troupeaux de moutons et de chèvres. Ces curieux nids sont en fait des brassées de tiges de maïs que les bergers placent en hauteur pour qu'elles sèchent. Ils préparent ainsi du fourrage pour l'hiver.

 

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 Ici un regroupement de 3 maisons où deux familles viennent vivre au printemps, en été et une partie de l'automne. Ils peuvent ainsi cultiver un peu les champs alentour mais quittent ce secteur dès l'hiver venu, car il y fait très froid. Cette pierre à moudre sert à écraser les céréales pour les réduire en poudre.

 P1070255Une autre vallée, très verte celle-ci, et un village abandonné.

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 Et voici enfin la fameuse rivière responsable de l'inondation qui a tout détruit. Aujourd'hui, on la traverse à gué. Ses eaux sont particulièrement limpides. Elle est envahie par les roseaux sauvages.

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Ces plissements de terrain prouvent bien que l'eau coulait ici en abondance.

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 Avant de rentrer à Pékin, un dernier regard sur la muraille.

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