Un dimanche après-midi à Pékin
Aujourd'hui, dimanche 6 novembre, une très belle lumière illumine Pékin. Pappy a eu envie de sortir et nous décidons d'un commun accord d'aller au Musée National de Chine, le long de la Place Tian An Men. Sa restauration aura pris plus de 5 ans. Depuis que nous vivons ici, nous l'avions toujours vu en travaux. Il a rouvert ses portes en juin 2011 et nous sommes curieux d'aller voir ce que contient cet imposant bâtiment.
Mais voici ce qui nous attendait :
Une file interminable de visiteurs chinois ! Nous avons donc immédiatement fait demi-tour et sommes repartis avec l'intention de nous promener dans un jardin aménagé le long des hutongs qui bordent le côté est de la Cité Interdite. Mais là aussi, une surprise de taille : les anciennes bâtisses traditionnelles ont été restaurées et transformées en habitations luxueuses ; le jardin ne sera donc plus accessible. Une partie est déjà entièrement fermée et interdite au public. Il ne sera réservé dorénavant qu'aux seuls habitants privilégiés de ce secteur, très certainement des politiciens et des militaires. Nous nous sommes certainement promenés pour la dernière fois dans cet endroit charmant et typiquement chinois.
Les standards de la construction pékinoise sont cependant respectés : la porte d'entrée rouge, les murs gris......
la rocaille et la petite rivière "Changpu" avec les saules pleureurs...
la plantation des arbres en alternance, très étudiée, pour que les couleurs d'automne créent cette explosion de couleurs.....
le petit pont chinois et les animaux mythiques qui garnissent les arêtes des toits.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers Wangfujing, les "Champs-Elysées" pékinois où se tenait une foire à la gastronomie chinoise. En chemin, une boutique de chaussures avec son enseigne à même le trottoir. Pappy n'a pas résisté à la tentation d'essayer une paire de mocassins. Peut-être un peu grands..??
Dans une autre boutique où l'on peut acheter toutes sortes de "chinoiseries", un petit garçon taquin jouait avec une ombrelle.
Et maintenant place à la gastronomie chinoise : à gauche les beignets de durian, ce fruit à la coque hérissée de grosses épines et qui sent très mauvais mais dont la chair est savoureuse ; à droite les tanghulu (dont je vous ai déjà parlé) et qui sont réalisées avec ces petites pommes appelées azeroles.
Les petits crabes grillés, les raviolis chinois.....
Les pâtisseries chinoises.....
Encore des crabes préparés différemment et du maïs bouilli dont les Chinois raffolent.
Bon appétit jeune homme !
Sur le chemin du retour, encore des gingkos qui méritent bien leur nom d'arbre aux mille écus :
Et encore un très beau mélange : saule, vigne vierge et gingko.